Comprise entre l’avenue Jaurès et le canal de l’Ourcq, cette opération de taille réduite était pourtant à la croisée de plusieurs problématiques fortes d’aménagement. De la résorption de l’habitat insalubre à la diversification de l’offre de logements, en passant par les questions de redynamisation économique, Ourcq-Jaurès apparaîssait comme un terrain d’expérimentation à l’échelle d’une rue parisienne.
L’intégration d’un très fort niveau d’ambition environnementale aux différents programmes de logement a eu une influence directe sur la forme des bâtiments. Les maîtres d’œuvre ont dû composer avec ces impératifs forts, façonnant des édifices à l’architecture originale et aux programmes inédits. Les architectes ont dû également réfléchir à l’insertion des nouveaux projets dans le tissu urbain existant. Leurs réponses trouvent un juste équilibre entre modernité et respect des caractéristiques faubouriennes de la rue de l’Ourcq.
Les voûtes qui soutiennent les anciennes voies ferrées de la petite ceinture sont aujourd’hui délaissées. À terme, des locaux d'activités viendront s’y insérer, opportunité rare pour créer une dynamique forte le long de la rue de l’Ourcq.