La variété des opérations de la Semavip se traduit par la mise au point de formes architecturales différentes, en accord avec les particularités fortes de chaque territoire.
À Château Rouge, les architectes retravaillent depuis près d’une dizaine d’années le concept d’immeuble faubourien. Ils ont su progressivement affiner leurs réponses, entre références historiques pertinentes et formes architecturales contemporaines.
Le travail de conception mené à Claude Bernard s’apparente à une variation architecturale autour du thème de la mixité. Les maîtres d’œuvre sont ainsi partis d’un volume identique (des plots extrêmement compacts de 28 mètres sur 43 mètres de large) et ont élaboré des immeubles aux différences marquées.
L’originalité du principe de reconversion associée à l’échelle XXL de l’ancienne structure logistique a produit des formes architecturales inédites qui viennent s’accrocher à l’entrepôt Macdonald conservé.
En mettant en place des workshops sur certaines de ses opérations, la Semavip cherche à favoriser l’émulation entre architectes tout en s’assurant de la cohérence urbaine d’ensemble. Espaces de co-conception sous l’égide de l’architecte coordonnateur (par exemple Floris Alkemade pour Macdonald, François Leclercq pour Claude Bernard ou Michel Guthmann/TVK pour la Porte Pouchet), ces ateliers permettent aux architectes de découvrir les différentes visions formelles et de créer un lien fort entre elles.
Les opérations de la Semavip sont également des terrains d’expérimentation architecturale, à l’image de la Porte Pouchet et de la rue Rebière, véritable laboratoire d’idées où de jeunes agences ont proposé et réalisé des immeubles de logement aux gabarits originaux et aux formes inventives.
À Ourcq-Jaurès, les fortes prescriptions environnementales ont irrigué la réflexion des architectes, façonnant des immeubles “écoresponsables”.