Dans le cadre de l’opération d’aménagement de la Porte des Lilas menée par la Semavip, des courts de tennis devaient être déplacés et relogés sur site. La Semavip a ainsi assuré la maîtrise d’ouvrage de ce nouveau complexe sportif et a choisi Bruno Mader comme maître d’œuvre.
D’abord territoire de vignoble, le quartier de la Réunion accueille progressivement un habitat populaire et de petites industries sur un parcellaire en lanières desservi par d’étroits passages.
Le départ de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) début 1999, qui occupait jusqu’alors les locaux de l’hôpital Saint-Lazare, a libéré sur 1,5 hectare un ensemble de constructions de qualité architecturale diverse, édifiées entre le XIXe et la deuxième moitié du XXe siècle. La Semavip a ainsi assuré la construction d’une école maternelle et supervisé la restructuration de trois ailes du carré historique qui accueillent une halte-crèche, un centre social et un centre culturel.
La Ville de Paris a décidé de remettre en service la piscine-patinoire Pailleron, construite en 1933, et d’en faire un complexe sportif et ludique orienté vers les loisirs. Le mandat de maîtrise d’ouvrage confié à la Semavip avait pour objet la rénovation, la modernisation et l’extension de la piscine avec la construction de nouvelles surfaces, la reconstruction de la patinoire ludique avec un plan de glace de 20 mètres x 40 mètres ainsi que la création d’un solarium et d’un espace de remise en forme.
Progressivement densifié, le quartier de la Moskova a conservé sa structure en minuscules lanières desservies par quelques venelles.
Déclaré insalubre en 1937, il faudra attendre 1992 pour qu’une ZAC soit créée en vue d’une requalification lourde portant sur 4,8 hectares. Cinq cents logements vont êtres démolis et reconstruits avec une surface moyenne trois fois supérieure. Cette densification et l’élargissement des espaces publics ont profondément modifié le quartier.
Le lycée technique Dorian accueille 900 élèves. Il est composé d’un ensemble de bâtiments en brique fin XIXe et d’un bâtiment contemporain réalisé en 1993, de 2 à 5 niveaux organisés autour d’une cour centrale plantée. La restructuration de l’ensemble des bâtiments anciens (clos, couvert, façades et menuiseries) a permis d’adapter les locaux aux nouvelles configurations pédagogiques et d’en améliorer l’organisation fonctionnelle. Les circulations verticales et horizontales sont mises aux normes de sécurité et d’accessibilité handicapés.
Sur 6,7 hectares, la Semavip et l’architecte coordonnateur Christian de Portzamparc ont réussi le pari de faire émerger, en moins de 10 ans, un quartier de 600 logements sur une friche ferroviaire enserrée par la voie ferrée de Saint-Lazare, le périphérique et le boulevard des Maréchaux.
