Porte Pouchet
Une gestion temporelle et opérationnelle particulière
À l’inverse d’opérations d’aménagement plus classiques, l’intervention à la Porte Pouchet se traduit par de nombreux déplacements et relogements sur site (aussi bien des services urbains que des logements). Cette complexité oblige la Semavip à un subtil jeu d’équilibre entre la maîtrise foncière, la libération des sols, la commercialisation, le démarrage des chantiers et les livraisons des bâtiments.
L’absence d’un foncier qu’on pourrait qualifier de “stabilisé” impose une grande rigueur dans la supervision de l’opération.
Plusieurs exemples illustrent la programmation en “opérations tiroirs” de la ZAC de la Porte Pouchet. Une partie des immeubles construits le long de la rue Rebière sera occupée par les habitants de la barre et de la tour Borel, dont la destruction est conditionnée par le relogement de ses habitants. Une fois les immeubles de la rue Rebière livrés, la destruction de la barre et de la tour Borel peut effectivement commencer. La construction des bureaux programmés à l’emplacement de la barre est donc tributaire du bon déroulement de sa déconstruction.
La réalisation de la place Pouchet, élément central du renouveau du quartier, est également très liée au bon déroulement d’un mécanisme complexe de relocalisations et de destructions. La superposition de services déplacés au sein d’une même structure (Transports Automobiles Municipaux, l’annexe de la Caserne Pompiers Champerret et le terrain de football Max Rousié) enclenchera le mécanisme de libération des terrains de la future place Pouchet.