Dépassant les simples questions de répartition comptable des programmes, la réflexion sur la mixité est, pour la Semavip, liée à l’ambition de composer un tissu urbain riche et multifonctionnel.
Des programmes ambitieux, se caractérisant par des superpositions verticales d’activités différentes, sont ainsi réalisés à la Porte des Lilas, à Claude Bernard ou Porte Pouchet. Des dispositifs économiques ont également été mis en place pour l’animation commerciale des pieds d’immeuble des quartiers de Château Rouge ou de Claude Bernard.
Dans des quartiers aussi denses que Château Rouge ou Ourcq-Jaurès, les procédures d’aménagement peuvent impacter gravement la vie de quartier et le cadre de vie de ses habitants. Des démarches de chantier à faible nuisance (notamment la démolition des immeubles par un mur d’eau qui élimine plus de 90% des poussières) ont été élaborées par la Semavip pour minimiser leurs conséquences.
Un nécessaire volet de concertation vient accompagner l’action de la société sur ces territoires afin d’intégrer les habitants à toutes les étapes de l’opération (aussi bien grâce à l’organisation de réunions publiques d’information qu’à l’installation de jardins partagés sur les délaissés provisoires).
Avec la reconversion de l’entrepôt Macdonald, la Semavip a su créer les conditions nécessaires à une mobilisation partenariale inédite autour de ce projet d’envergure.
L’expérience acquise sur ce projet, avec la mise en place d’une Société par Actions Simplifiée ParisNordEST (montée avec la Caisse des Dépôts et Icade), constitue une expertise rare chez un aménageur.
La nature particulière des interventions de la Semavip se ressent directement sur leur conduite opérationnelle, à l’image de la superposition d’opérations tiroirs à la Porte Pouchet, qui oblige la Semavip à un subtil jeu d’équilibre entre maîtrise foncière, libération des sols, commercialisation, démarrage des chantiers et livraison des bâtiments.