La Semavip a su progressivement adapter sa mission d’aménageur aux différents impératifs environnementaux. Au travers de son Système de Management Environnemental, la Semavip a un rôle de prescripteur vis-à-vis de ses nombreux partenaires. Sur toute la durée de l’opération, des exigences environnementales précises (performance énergétique, choix des matériaux, gestion de l'eau...) sont exprimées et font l’objet d’une contractualisation avec les différents opérateurs (des clauses séquestres sont par exemple insérées dans les promesses de vente).
Pari technique et juridique inédit dans le contexte de la métropole parisienne, Solarvip cherche à démontrer la pertinence et la viabilité du photovoltaïque en zone urbaine dense. La filiale de la Semavip est pensée comme un outil d’investissement et d’exploitation palliant l’absence d’investisseurs sur des opérations neuves complexes qui caractérisent le contexte parisien. Elle développe des réponses techniques et financières en accord avec la démarche initiale de qualité architecturale et urbaine des projets.
Sur l’ensemble des opérations de la Semavip, des expériences de taille et de nature différentes ont été mises en place. Souvent inédites, elles sont appelées à se généraliser progressivement.
L’évacuation des déblais par voie fluviale à Claude Bernard a permis d’éviter la présence de 80 camions semi-remorques de 25 tonnes par jour. La technique du mur d’eau® généré par une rampe munie de brumisateurs a éliminé plus de 90% des émissions de poussières lors de la démolition des immeubles à Château Rouge et à Ourcq-Jaurès, maintenant pendant toute la durée de l’intervention un cadre de vie décent pour les habitants. La mutualisation des parkings expérimentée à la Porte des Lilas a été reprise et développée à Claude Bernard, attestant leur généralisation progressive.