Soit l'histoire d'un père dont la générosité à organiser le mariage de sa fille dépasse les moyens. La comédienne aperçue dans Game of Thrones incarne ici une pianiste aveugle qui entend sa voisine du dessus se défenestrer à la suite d'une dispute. Beau gâchis que ce casting trois étoiles (Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Diane Lane...) perdu autour d'une sombre histoire de femme battue qui demande à son ex réticent de tuer son époux violent lors d'une partie de pêche. Long métrage sans concession sur la violence du monde carcéral et ses dérives, La 4e Compagnie en interroge de manière intéressante les causes et les effets. Si certains développements sont attendus, le ton est enlevé, l'interprétation de Sanaa Lathan touchante et le propos incitant les femmes à délaisser le culte de la perfection pour mieux s'accepter soi-même toujours d'actualité. Cette romance à l'italienne met en scène un jeune homme effrayé par sa paternité à venir qui va chercher des conseils en s'intéressant de plus près à la vie de son idole, le skateur Tony Hawk. Le film s'attarde notamment sur la personnalité complexe de Jackie Cochran, influente pionnière parmi les pionnières qui finit par prendre le parti des hommes, par calcul personnel et sans doute une pointe de jalousie, ne faisant pas partie des filles sélectionnées. Si l'histoire de Rodney Hyden a tous les éléments nécessaires pour livrer un récit délicieusement déjanté, les partis pris tape à l'œil de Theo Love alourdissent malheureusement la trame de ce documentaire faussement provocateur mais néanmoins captivant. Un film malais touchant qui plonge dans les méandres de l'histoire et de la mémoire. Va-t-il réussir à démontrer la réalité de son alibi? Le charisme de Kurt Russell en Père Noël rock'n'roll qui voit sa livraison annuelle perturbée par deux enfants fait beaucoup pour Ces Chroniques de Noël. Alors adolescente, elle écrit le scénario du film Shirkers, le tout premier road movie indépendant tourné dans cette petite république. Une nouvelle boucle temporelle netflixienne au service d'une teen comédie fraîche et engagée avec légèreté. Ce documentaire à la première personne s'attaque à la question de la filiation et de la virilité. Outre ce jeu outrancier du live qui perd du charme du dessin, une certaine idée de l'ennui. Ce film d'animation autour d'une jeune fille qui emménage une énième fois avec sa mère dans une nouvelle maison, cette fois hantée par des gnomes se partage entre scènes d'action gentillettes et bons sentiments sur l'amitié et l'appartenance. Le 13e –référence au 13e amendement qui a aboli l'esclavage en 1865 tout en incluant, on le sait moins, une clause restrictive pour les criminels– décrypte avec brio les diverses mesures qui, au fil du temps, ont fait des Afro-Américains des citoyens de seconde zone, privés pour beaucoup de leurs droits élémentaires, simples pions de la machine capitaliste. Godzilla: la planète des monstres (Kobun Shizuno et Hiroyuki Seshita, 2018, 1h28). Une invitation à être davantage à l'écoute de ses rêves pour regarder le monde autrement. Cet autre film d'épouvante indonésien s'inscrit dans une veine horrifique reliant la famille à une forme d'exploration du mal. Le cinéaste danois, double Palme d'or à Cannes pour Pelle le conquérant et Les Meilleures intentions, signe ici une grande fresque historique particulièrement soignée sur un ingénieur plein de ressources fils d'un modeste pasteur qui tente de s'intégrer au cœur de la bourgeoisie de Copenhague. Reposant sur un univers plus original que ce que ce pitch pourrait laisser à penser, Serenity bâcle totalement sa narration et l'écriture de ses personnages jusqu'à peu à peu vider de sa substance le film de ses enjeux. Un jeune couple glamour et ambitieux se lance dans une âpre course vers le pouvoir. Gloria Allred a notamment joué un rôle de premier plan dans la médiatisation des nombreuses victimes du comédien Bill Cosby, bien avant l'affaire Weinstein. Gags et scènes d'action se disputent la vedette de cette comédie portée par le duo Jackie Chan-Johnny Knoxville quelque part entre la Russie et Macao autour d'une histoire à multiples rebondissements qui verra nos héros devenir alliés puis amis. Une vision tendue et désabusée aux airs de tragédie du quotidien qui rappelle un peu le cinéma du Philippin Brillante Mendoza. La réalisatrice Isabel Coixet raconte ici dans un beau noir et blanc l'histoire, au tournant du XXe siècle, du premier mariage entre personne du même sexe en Espagne. Sa vie prend alors un tour inattendu. Ce plaidoyer geek pour une poursuite de la conquête spatiale est porté par une telle bande de premiers de la classe qu'il en deviendrait presque contreproductif. Blockbuster de July Hygreck a donc la lourde tâche d'incarner le premier en France sous bannière Netflix ce changement de paradigme dans la distribution. Les questions qui se posent alors aussi bien d'un point de vue très concret que spirituel. Les Blessures de la médecine (Kirby Dick et Amy Ziering, 2018, 1h40). Le huis clos qui s'en suit est beaucoup plus convenu mais fourmille de petites idées, scènes, images qui maintiennent tout du long l'intérêt. Un cri sourd par endroits bouleversant. À la mort de son père, un jeune homme se rapproche de l'amant de celui-ci, principal bénéficiaire de l'assurance-vie du défunt. Au-delà d'ouvrir une fenêtre sur l'œuvre à la portée universelle de la célèbre chanteuse, ce documentaire s'attarde sur l'enfer intime qui l'a peu à peu broyé, aidé du témoignage de certains de ses proches et d'images d'archives. Dans ce nouvel univers, chaque information nous concernant, chaque instant est enregistré et stocké en format écrit ou vidéo sur un serveur accessible partout. [8][9], The film was released on October 7, 2016, on Netflix. Netflix l'a fait. Paddleton (Alexandre Lehmann, 2019, 1h29). Par le magnétisme à l'écran de Suki Waterhouse. Une femme enceinte de retour de manière impromptue chez elle fait face à des cambrioleurs qui s'en prennent à elle et l'enterrent vivante. L'engagement de Netflix sur les problématiques LGBT n'est aujourd'hui plus à démontrer. Fort de nombreux témoignages, le film d'Alison Klayman montre parfaitement le boost cognitif ou simplement de confiance en soi que permet leur prise ainsi que les nombreux dangers et dérives qu'elle entraîne. Superpower (Joe Piscatella, 2017, 1h19). Le comédien joue un jeune homme traumatisé par la mort de son père qui part quelques jours au vert avec sa mère dans la maison isolée de sa tante. Keanu Reeves fait lui aussi preuve de beaucoup de retenue dans le rôle du psy chargée de les ramener du côté de la vie. Il propose alors d'aider à recouvrir celles des autres gratuitement jusqu'à avoir remboursé ce qu'il doit. Le tout traité avec sobriété et humanité. Cette chronique familiale, filmée dans un noir et blanc splendide, est inspirée par la propre adolescence du réalisateur dans le Mexique des années 1970 mais centrée sur les femmes de sa vie : sa gouvernante et sa mère. Une méditation sur l'état de notre civilisation et les sacrifices nécessaires ou non à faire pour maintenir à flot notre humanité. Pourtant, après un choc à la tête, sa vie prend des airs de romances à l'eau de rose hollywoodienne. Quitte parfois à se faire complice de ce même trafic. Voir la bande-annonce, Le Carnet de Sara (Norberto López Amado, 2018, 1h55). La voilà ballottée entre des sentiments contradictoires, prête à assumer enfin ce qu'elle ressent au risque de la confusion. Tout l'enjeu du film est alors d'en apporter la preuve visuelle pour accélérer la prise de conscience. En traitant d'un épisode de la vie de Robert Ier d'Écosse, le cinéaste David Mackenzie (Comancheria) semble venir marcher sur les pas d'un Game of Thrones : intrigue de cour – notre héros est contraint de se soumettre à la couronne d'Angleterre avant de devenir hors-la-loi –, longues marches à travers des paysages sublimes, violentes scènes de combat… L'ensemble est séduisant et diablement mis en scène. Le film a remporté un prix du public au festival South by Southwest. Les Affamés de Robin Aubert parvient à se jouer avec intelligence des codes du film de zombie. Après le siège de Sarajevo dans Au pays du sang et du miel et la Seconde Guerre mondiale dans Invincible, Angelina Jolie s'intéresse, pour sa quatrième réalisation, à la prise de pouvoir au Cambodge par les Khmers rouges dans les années 1970. Une adolescente mal dans sa peau commence à avoir d'inquiétantes visions au moment où son meilleur ami, de plus en plus taciturne, semble s'éloigner d'elle après s'être mis en couple. C'est à ce moment là qu'elle rencontre Wali, un chef sénégalais qui ne la laisse pas indifférente. Notre royaume (Lucy Cohen, 2017, 1h49). Une rencontre amoureuse et des soucis financiers le poussent à reprendre le chemin des rings, l'occasion pour lui d'expier un douloureux et mystérieux passé. Ce thriller malin tient parfaitement son intrigue de bout en bout autour d'une camgirl qui se fait piquer son compte par un mystérieux double. C'est une de ces petites polémiques qui font le sel de l'actualité. Si l'ensemble n'a pas le souffle ou le folie d'un Memories of Murder, ce thriller quasi depalmesque nous accroche à notre siège jusqu'au bout. De ce pitch, on imagine sans difficulté la suite bien sûr, mais le tout est écrit et filmé avec suffisamment de tendresse pour rendre nos deux personnages non seulement attachants mais aussi émouvants. L'interface du géant de la SVOD aide peu. Ce nouveau film indien traite d'un sujet sensible. En France, on a eu le film de Yann L'Hénoret Les Coulisses d'une victoire sur la campagne Macron vécue de l'intérieur. Ce documentaire modeste touche une corde sensible en suivant la comédienne Tig Notaro dans la préparation de son nouveau spectacle. Quelques mois après le succès fulgurant de la série Thirteen Reasons Why, revoilà l'acteur Dylan Minnette dans un film d'horreur cette fois. Passionnant. Ultime film de Jonathan Demme, grand cinéaste de la musique, cette captation de la dernière tournée de Justin Timberlake s'ouvre modestement avec la présentation de chacun des participants au spectacle avant de coller au plus près, grâce à un savant montage, au show sophistiqué de l'acteur-chanteur-performer. Et effectivement, ceux qui ont pu prendre Lady Gaga pour une créature froide et trop construite trouveront là de nombreuses scènes amusantes ou touchantes laissant entrevoir une artiste créative et sincère jusque dans la douleur –elle confesse ici souffrir de fibromyalgie, une maladie invalidante qui touche surtout les femmes. Là, un mystérieux assassinat les plonge dans la tourmente. Sur place, la jeune femme est victime d'une tentative de kidnapping forçant Sam à prendre la situation en main. Le début d'un attachement rendu compliqué par le poids du passé de chacun. David Brent: Life on the road (Ricky Gervais, 2017, 1h40). Le cinéaste allemand y prend pour prétexte l'accompagnement du vulcanologue britannique Clive Oppenheimer au plus près des entrailles de la Terre pour questionner notre rapport à la vie, à la mort ainsi qu'à nos origines.
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