Les rois de la Deuxième Période intermédiaire sont ignorés, de même pour la pharaonne Hatchepsout et les quatre successeurs amarniens d'Amenhotep IV (Akhenaton, Toutânkhamon, Smenkhkarê et Aÿ). Son règne n'est pas marqué par des conquêtes mais par nombre de restauration architecturales à Thèbes et en province. Durant cette dynastie, le pays connaît une réorganisation sociale et économique. Malgré son nom, c'est Séthi Ier qui fonde véritablement la XIXe dynastie mais c'est toutefois son fils Ramsès II qui laisse l'empreinte la plus importante au cours de son règne long de soixante-six ans. Dans la Bible, les annales juives de l'Ancien Testament mentionnent plusieurs pharaons historiques de la Troisième Période intermédiaire et de la Basse époque (première moitié du premier millénaire avant notre ère). Égypte Ancienne DES Pharaons. Au commencement de ce recueil de légendes, le conquérant Alexandre le Grand est présenté comme le fils bâtard du pharaon Nectanébo en exil en Macédoine depuis sa défaite contre les Perses. Après avoir passé plusieurs années en exil chez des nomades, il revient au pays rappelé par Sésostris Ier qui lui accorde son pardon sur ses errements[135]. Sur quelque deux-cents ans se succèdent sept pharaons, les différents Amenemhat et Sésostris. Tous les écrits et toutes les données archéologiques disponibles nécessitent de la part des égyptologues un regard critique. Leurs reines jouent un grand rôle politique dans le cadre de mariages consanguins (les différentes Bérénice, Arsinoé et Cléopâtre). Dès la IVe dynastie, la statuaire royale le montre dans des attitudes serviles ; à genoux avec des objets rituels dans les mains ou les levant dans un geste d'offrande et d'adoration. Au cours du Moyen Empire, ces migrants sémites ont acquis une puissance croissante. Cependant Pharaon ne devient divin qu'à partir du moment où il s'unit à son Ka, lorsque sa forme humaine fusionne avec cet élément immortel. Selon les listes royales compilées par les Anciens Égyptiens, le fondateur de la Ire dynastie et du Royaume égyptien est le pharaon Mény. Après les bouleversements politiques de la Première Période intermédiaire, sous le Moyen Empire, Pharaon se rapproche de ses sujets. Après la mort d'Alexandre en -323, le diadoque Ptolémée fils de Lagos, s'empare de l'Égypte. Le souverain peut aussi décider de favoriser un temple en le dotant de terres, de desservants et de cheptels supplémentaires voire d'ordonner son embellissement, sa rénovation ou sa complète reconstruction. En résumé, la Maât est un principe de vie ; l'ensemble des conditions qui font apparaître et se renouveler la vie[65]. Émile Brugsch est le premier scientifique à descendre dans la cachette royale, à l'origine une tombe creusée pour le grand-prêtre Pinedjem II. Thoutmôsis III est, dans les apparences, associé au pouvoir et tous les événements restent datés par rapport à son règne. Ils se constituent ainsi un empire maritime avec l'annexion de la Cyrénaïque, de la Cilicie, de la Carie, de Chypre et d'îles Égéennes. Les vieilles valeurs religieuses sont maintenues. Le successeur de Rhampsinite serait le tyrannique Khéops qui causa la ruine du pays en obligeant 100 000 hommes à participer à la construction de sa pyramide. En 2014, le film Exodus: Gods and Kings réalisé par Ridley Scott pérennise à son tour ce mythe moderne et l'on voit l'acteur Joel Edgerton jouer le rôle du pharaon Ramsès contre le prophète incarné par Christian Bale. De nombreuses discussions restent ouvertes sur l'ordre de succession de certains rois, sur la durée de leur règne ou sur leurs liens de parenté[n 1]. Cette œuvre suppose que les Égyptiens conservaient dans les archives des temples des listes royales remontant aux origines de la monarchie égyptienne. J.-C., et se développe pendant 3 000 ans sous la forme d'un empire, puis prend fin en 31 av. La plante du Sud, le lys blanc et celle du Nord, le papyrus, sont vigoureusement nouées ensemble par Horus et Seth ou par deux Hâpy (esprit de l'inondation) autour du hiéroglyphe de la trachée artère (séma), un idéogramme qui évoque les notions d'unité et de réunification[45]. AngelEvil Quebec. Quoi qu'il en soit, durant cette période l'influence des souverains de Haute-Égypte s'est progressivement étendu au sud jusqu'en Basse-Nubie et au nord jusqu'à la Palestine méridionale (dans les environs de l'actuelle Gaza)[12]. Cette période se caractérise par son foisonnement littéraire et notamment par ses Sagesses qui encouragent les élites au loyalisme, à l'honnêteté et à la piété. Durant près d'un siècle, entre -945 et -850, des pharaons de souche libyenne sont au pouvoir (Mâchaouach et Libou). Le reste est recouvert par le désert Libyque à l'ouest, le désert Arabique à l'est et le Sinaï au nord-est. L'entière décoration des murs est consacrée à sa rencontre avec la divinité. En tout cas, quelles que fussent leurs identités, ce règne (conjoint ?) Les rivalités entre ces lignées de princes conduisent malheureusement le royaume vers une période troublée connue sous le nom d’« anarchie libyenne » (-850 à -730). En offrant la Maât terrestre telle une nourriture, il montre à la divinité à laquelle il s'adresse qu'il est capable d'organiser le bien-être général. Les critères de la classification de Manéthon ne nous sont plus connus, mais en tout état de cause il a compulsé des sources égyptiennes, encore que le concept de dynastie qu'il utilise ne corresponde pas à celui pratiqué en Occident. Le nom retenu pour chaque pharaon est celui le plus couramment rencontré dans l'égyptologie francophone. Pour chaque règne est donné la durée exacte en années, mois et jours[11]. Son fils Apriès conduit des interventions en Palestine, notamment pour contrer les Babyloniens. Co-pharaon de -1054 à -1032, J. Kemp Barry, Ancient Egypt, Anatomy of a Civilization, Londres et New York, 2006. Si une lignée est épuisée, la transmission peut passer à une autre branche de la famille royale. Possible reflet des difficultés nationales, la hauteur et la qualité architecturale des pyramides s'amenuisent ; Ouserkaf et Sahourê (≈ 48 m), Néferirkarê (72 m), Niouserrê (50 m)[19]. La mise en place du régime pharaonique, dans le dernier quart du quatrième millénaire, résulte de deux facteurs sociaux-économiques principaux. Dans le Nord, à Héracléopolis se mettent en place les souverains successifs des IXe et Xe dynasties. Parmi ces grandes dames, on peut retenir les noms de Tétishéri l'ancêtre des rois de la XVIIIe dynastie, d'Ahmès-Néfertary la première des Divines adoratrices, de Tiyi l'épouse d'Amenhotep III, de la belle Néfertiti l'épouse d'Akhenaton, de Néfertari l'épouse de Ramsès II. Vers la fin, la vallée était percée par une soixantaine de tombes royales ou princières ce qui ne manqua pas de poser des problèmes de place et d’empiétement. Depuis le Sud, la lignée des Antef et Montouhotep de Thèbes (XIe dynastie) étend son autorité jusqu'à Abydos, zone frontalière où se produisent de nombreuses échauffourées militaires[21]. En tant que symbole politique de l'unité égyptienne, le pharaon est le « Maître des Deux-Terres » (neb-taouy) car il est avant tout le personnage dans lequel se manifeste l'union politique des deux parties du pays. D'après des textes comme les Lamentations d'Ipou-Our et la Prophétie de Néferti, les périodes de grande crise se caractérisent par l'absence conjointe de la Maât et de Pharaon. À cette période, l'Assyrie émerge puis se développe comme la grande puissance militaire du Proche-Orient. Lorsque Alexandre le Grand, roi de Macédoine, dans sa guerre contre les Perses, pénètre en Égypte, le pays est livré sans grands heurts par le satrape Mazakès. Durant 121 ans, les Perses prennent en charge l'administration du pays (XXVIIe dynastie achéménide). LE POINT DE RENDEZ-VOUS DES VRAIS AMIS DE L'ÉGYPTE DES PHARAONS Bienvenue au pays des pharaons, Nous en faisons le serment : Ancienne Égypte est LA seule adresse valable pour tous les fans des pyramides, des dieux égyptiens, des hiéroglyphes et même des antiques théories du complot. Les puissants pharaons du Moyen Empire poursuivent la pratique, à Licht notamment. Égypte Ancienne DES Pharaons. Plus tard, le pays fut connu sous le nom de Misr qui signifie "pays", un nom encore utilisé par les Egyptiens pour leur nation à l'heure actuelle. Au moyen d'une ruse, elle se serait vengée des meurtriers en tuant un grand nombre d'Égyptiens puis, pour éviter des représailles, se serait suicidée[102]. Après lui se succèdent deux dynasties étrangères, la XXXIe dynastie des empereurs perses achéménides et la dynastie des Ptolémées d'origine macédonienne. On croit que le roi Thoutmosis Ier voulait que sa fille hérite du trône. Sorti en 1966, Le Pharaon (Faraon) est un péplum polonais réalisé par Jerzy Kawalerowicz, tiré du roman homonyme de Bolesław Prus publié en 1897. Ceux de Séthi Ier et Ramsès II, sont très ruinés et le mieux conservé est celui de Ramsès III[126]. Elle commence avec la sédentarisation de diverses peuplades au bord du Nil puis le développement de l’agriculture et de l’élevage à la fin du néolithique. En 1974, l'auteure Andrée Chedid publie Néfertiti et le Rêve d'Akhnaton : Les Mémoires d'un scribe. Les derniers souverains, assistent impuissants, d'abord aux pillages des tombes dans la vallée des Rois et la vallée des Reines, puis à l'ascension des Grands prêtres d'Amon à Thèbes qui marque le début de la Troisième Période intermédiaire. En période faible (les trois Périodes intermédiaires), la royauté se morcelle entre les dieux des Nomes et leurs représentants (nomarques) dans l'attente d'un nouveau roi fort capable de fédérer l'ensemble du pays[70]. Le tout est déposé dans un sarcophage de pierre de forme rectangulaire, long de 2,74 m sur 1,47 m de large. Au Nouvel Empire, la date coïncide avec la réapparition de la Lune dans le ciel comme l'attestent les textes au sujet d'Amenhotep Ier, Thoutmôsis Ier, Amenhotep II, Amenhotep V (Akhenaton) et Ramsès II. Elle se termine à la mort de Néférousobek, épouse d'Amenemhat IV en -1783. Un des harems le plus considérable a été édifié en Moyenne-Égypte, dans le Fayoum à Mer-Our, l'actuelle Médinet Gourob[114]. L'inclusion de la nécropole royale dans l'enceinte religieuse constitue une innovation qui caractérise le premier millénaire avant notre ère et l'on retrouve la même situation à Saïs pour les sépultures royales de la XXVIe dynastie[133]. La lignée est secouée par innombrables complots, intrigues, trahisons et assassinats. À cause de l'humidité du Delta du Nil, la momie a été trouvée très dégradée mais sur son visage était placé un masque en or. La Ire dynastie s'établit environ entre les années -3050 et -2890 et la IIe dynastie entre les années -2890 et -2686. J.-C., le souverain Piânkhi entreprend de conquérir l’Égypte et inaugure la dynastie des pharaons koushites. Les premiers monarques égyptiens ont régné en Haute-Egypte et ont été découverts et étudiés par: Günter Dreyer (qui a découvert les rois Doigt Escargot, Poisson, Horus Pe, Cigogne, Chien, Taureau et Scorpion Ier) et Jan Assmann (qui a découvert les rois Animal, Faucon, Lion et Tête de vache)[4]. Le règne de son fils Ramsès III marque l'apogée de la dynastie. Aussi Pharaon se doit-il de bâtir, de restaurer et d'agrandir les temples, d’assurer le bien-être matériel des prêtres et de veiller à l’accomplissement correct des rites. Les fils royaux reçoivent en apanage la fonction de Grand-prêtre d'Amon ou la fonction de gouverneur d'Héracléopolis. En tant que prêtre suprême, il peut aussi ordonner des sacrifices supplémentaires si la crue est jugée insuffisante. C'est Bastet qui protège le Double Pays. La XIVe dynastie, qui règne en parallèle de la précédente depuis Xoïs en Basse-Égypte, puis Avaris, est faite également de règnes courts, qui, associés à la rivalité avec la XIIIe dynastie et aux différents épisodes de famine et de maladie, déstabilisent et affaiblissent le pouvoir. La ville d'origine du rite n'est pas connue, peut-être Héliopolis, mais il s'est diffusé à travers le pays et a été mis en œuvre dans les grands temples provinciaux. L'Égypte est un pays au climat semi-désertique dont seule la bande fertile de part et d'autre du Nil, le delta et quelques oasis éparses, sont propres à l'implantation humaine. Malgré l'opulence, le Nouvel Empire est ponctué par de sérieuses crises. Le passage vers la pyramide à faces lisses est réalisé par étapes sous le règne de Snéfrou (IVe dynastie) : pyramide à sept degrés à Meïdoum, pyramide rhomboïdale à Dahchour (Sud) et pyramide parfaite à Dahchour (Nord). Celui qui l'adorera trouvera assistance. Le mariage avec une princesse du sang royal n'est cependant pas une obligation et nombre de pharaons ont pris des roturières pour Grande épouse. Il est le plus finement ouvragé de tous ceux découvert à Tanis mais est loin de soutenir la comparaison avec celui de Toutânkhamon, plus ancien[134]. À l'occasion de ses funérailles, il bénéficie à l'instar des autres pharaons d'une tombe dans la vallée des Rois dotée d'un riche matériel funéraire. L'Egypte ancienne des pharaons a laissé plus de traces que n'importe quelle autre civilisation du passé. D'après certains textes, Pharaon se place avec ferveur et sincérité sous la dépendance des dieux. Durant près de 500 ans, sous les XVIIIe, XIXe et XXe dynasties se met en place une pratique funéraire qui consiste à effectuer une scission géographique entre la tombe et le temple mémoriel (ou Temple des millions d'années). Pour preuve, la démesure des temples de Karnak, Louxor, Abydos ou Abou Simbel. Le terme khâou « apparition » sert aussi à désigner les couronnes que porte le souverain. Dans la pratique, il délègue l'exercice du culte à un clergé qu'il supervise. Le mandataire du lignage est celui qui exerce l'autorité politique et celui qui officie aux cultes des ancêtres. En effet, la dynastie nubienne fut balayée après un peu plus d'un siècle par les Assyriens qui envahirent et pillèrent Thèbes. Les différentes sources documentaires de la période pharaonique doivent être examinées avec précaution et circonspection. Il est aussi chargé d'accomplir les rites agricoles de la fertilité car avant de cultiver les champs, il est nécessaire de s'adresser aux ancêtres pour espérer de bonnes récoltes[68]. Vers 730 av. ». L'Egypte ancienne antique des pharaons est un site consacré à la culture et l'histoire de l'Egypte couvrant l'époque des pharaons à aujourd'hui. Selon la théologie dominante, il est comme le dieu solaire Rê dont il est le fils. Cette course n'est cependant pas le rituel central du jubilé. La table royale de Saqqarah remonte, elle aussi, à la période ramesside. Le fragment de Palerme mentionne des souverains prédynastiques et des pharaons jusqu'au milieu de la Ve dynastie[7]. Un épisode du mythe d'Héraclès (Hercule) se déroule en Égypte à l'époque du règne de Busiris[n 9], un pharaon imaginaire présenté comme le fils de Poséidon. Les pyramides des pharaons Ounas, Téti, Pépi Ier, Mérenrê Ier, Pépi II et Qakarê-Ibi présentent toutefois l'intérêt exceptionnel de voir figurer sur leurs parois les Textes des pyramides. Ses successeurs, Khéops et Khéphren se font édifier les plus imposantes à Gizeh (147 et 144 mètres de haut). Pour s'assurer de la véracité des paroles de l'accusé, celui-ci doit prêter serment sur la Vie de Pharaon ou sur la Vie des dieux. Là aussi, les pharaons de la Deuxième Période intermédiaire et ceux de la période amarnienne sont ignorés. Attributs royaux : En Egypte ancienne, le pouvoir du pharaon reposait sur un certain nombre de symboles. La pensée égyptienne accorde une grande place au concept de la dualité. Au sein des temples, ce fait est généralement passé sous silence dans l'iconographie où l'accent est surtout mis sur la relation entre le roi et son épouse principale, cette dernière jouant un rôle rituel d'importance. Les unions diplomatiques sont cependant mieux renseignées pour la période du Nouvel Empire. Dans les cas les plus graves, la vie de Pharaon s'est trouvée menacée, à l'image des fins tragiques de Téti, Amenemhat Ier et Ramsès III. Sous le dernier Ramsès, le grand-prêtre Hérihor devient une sorte de pseudo-pharaon[33]. Aucune distinction n'est faite en justice et religion ou entre droit pénal et droit civil. Les liens filiaux entre le roi et les dieux sont mis en avant. Elle a été établie au -IIIe siècle par le prêtre égyptien hellénisé Manéthon de Sebennytos, à qui Ptolémée II a demandé de rédiger en grec une histoire de l'Égypte. En âge de se marier, Toutânkhamon épouse sa demi-sœur Ânkhésenamon et conçoit d'elle deux enfants morts-nés. Le temple égyptien est un lieu sacré qui accueille sur terre une parcelle de l'éternité divine. Elle a été mise au jour dans les vestiges voisins du temple funéraire de Ramsès II. Progressivement l'entier contrôle du pays est perdu. Le début est perdu, mais dans le reste qui nous est parvenu, le pharaon Khéops se fait narrer de prodigieuses histoires du passé par ses fils Khéphren, Baoufrê et Djédefrê[136]. Elle débute par la dynastie des Nubiens, qui sont ensuite remplacés par les Saïtes et les Perses. Les conceptions funéraires royales recommandent toujours l'édification de pyramides. Les différentes sources documentaires de la période pharaonique doivent être examinées avec précaution et circonspection. Le milieu égyptologique considère généralement ces deux textes comme la description des graves troubles politiques et sociaux de la Première Période intermédiaire qui a entre autres vu le pillage des pyramides de l'Ancien Empire. Dans certains passage, le défunt est identifié à Osiris et règne sur les morts dans le sombre royaume de l'Occident. Selon l'égyptologue Miriam Lichtheim les prophéties égyptiennes s'inscrivent plutôt dans une perspective symbolique. C'est Khnoum pour tous les corps, qui a engendré les êtres venus à l'existence. Le lignage ne repose pas tant sur les liens du sang que sur celui du partage en commun d'un culte spirituel dédié à un ancêtre commun (paternel ou maternel). Grand polygame, Pharaon dispose de nombreuses concubines, pratique des unions rituelles incestueuses ainsi que des mariages diplomatiques. Profitant de la déroute de Tanoutamon, le futur Psammétique Ier, alors gouverneur de Saïs, prend le contrôle de la région et réussit à expulser les Assyriens grâce à des mercenaires Lydiens et Grecs et ainsi rétablir l'unité du pays. Une statue anonyme est inconcevable car l'absence du nom du détenteur de la charge royale revient à lui dénier l'exercice de la royauté terrestre. Mais c'est Sekhmet pour qui transgresse son ordre ; et celui qu'il hait sera accablé de misère. Hérodote continue en affirmant que ce même Rhampsinite descendit vivant dans les Enfers auprès de Deméter et que depuis lors les prêtres égyptiens commémorent cet épisode par une fête annuelle (Euterpe, CXXII)[n 10]. Les bâtisseurs de cette dynastie vont procéder à un ingénieux recyclage des monuments de la XXe dynastie, avec un raffinement beaucoup plus systématique. Cette période est celle des pharaons guerriers Thoutmôsis Ier, Thoutmôsis III, Séthi Ier, Ramsès II et Ramsès III, membres illustres des XVIIIe, XIXe et XXe dynasties. Après une révolte humaine, le dieu-roi Rê s'est retiré vers le ciel en laissant aux dieux de l'Ennéade la direction du monde, puis à des rois semi-divins et enfin à des monarques humains, les pharaons, qui sont ses fils et représentants sur terre. Vers -1720, ils mettent Memphis à sac et installent un gouvernement propre à Avaris. Les liens sont toutefois entretenus par des mariages politiques. Chaque année au mois de juin, la crue est attendue avec fébrilité et impatience. En l'an 36, elle est suivie par sa nièce Tadukhipa, sœur de l'empereur Tushratta. Sous Djéser, premier roi de la IIIe dynastie, la superposition de six mastabas de pierre donne la pyramide à degrés. Après l'incorporation de la « fonction » dans le corps du roi, l'année passée est symboliquement enterrée sous la forme d'une galette enrobée dans du limon de l'année nouvelle. Cet espace symbolise les limites territoriales du pays dans lesquelles est exercé le pouvoir pharaonique. La XIe dynastie est marquée par les luttes contre les opposants mais également par différentes expéditions afin de ramener des matières premières précieuses. En -525, les Perses de Cambyse II envahissent l'Égypte après leur victoire à Péluse face au jeune Psammétique III. La redécouverte de ce tombeau quasiment inviolé remonte à novembre 1922 après plusieurs années de fouilles infructueuses conduites par Howard Carter et financées par Lord Carnarvon[130]. Les sources grecques parlent de ce souverain comme d'une femme (Hérodote, Manéthon, Ératosthène) mais le nom grec de Nitokris semble dériver du nom égyptien Nétikerti, un roi de la fin de la VIe dynastie mentionné par le Canon royal de Turin et assimilable au roi Netjerkarê de la Table d'Abydos. À ce jour, plus de 130 pyramides ont été découvertes en Égypte.? Sous les effets conjugués de la désertification de la savane égyptienne et des rivalités intestines à la famille royale, le pouvoir pharaonique perd progressivement de sa superbe. Fred et sa petite nièce se promènent dans Paris et se retrouvent aux pieds de l'obélisque de la place de la Concorde. Il profite de l'anarchie régnant sous le règne de Taousert, épouse de Séthi II, et prend le pouvoir en éliminant les derniers prétendants au trône. Il s'agit d'un dérivé substantivé du verbe khâi qui signifie « apparaître, briller ». En son temps, Thoutmôsis IV épouse une princesse du Mittani, la fille du roi Artatama Ier. Le terme pharaon (de l'égyptien ancien : per-aâ « grande maison ») sert à désigner les rois et reines de l'Égypte antique. C'est donc à la fois le souci d’assurer la légitimité de l’héritier du trône et la volonté de souligner la nature divine de Pharaon qui explique la prérogative royale de l’inceste[99]. Grand temple d'Abou Simbel, XIXe dynastie. C'est la fonction royale qui fait du roi un dieu, c'est-à-dire lorsque le roi s'identifie pleinement à Horus, fils d'Osiris et à Rê, le dieu créateur, dont il est le fils[77]. Le pharaon ou à défaut son substitut rituel (le prêtre-du-roi) subit un long cérémonial de renaissance où le pouvoir monarchique est confirmé par l'assimilation de la personne royale à Rê le dieu solaire d'Héliopolis et à Horus, fils d'Osiris. Selon la vision cyclique du temps des anciens Égyptiens, la fin de l'année est une période de danger et de rupture. La fin de la XXIe dynastie est marquée par des luttes de successions, amplifiées par la crise économique et la corruption. Deux des six filles du pharaon, Mérytaton et Néfernéferuaton Tasherit, Dans les livres consacrés à l'Égypte ancienne, on peut trouver des, Cette période troublée est évoquée dans la littérature pessimiste du. Quelques empereurs romains, tels Trajan à Philæ, ont toutefois accaparé le discours et l'imagerie pharaonique dans le but de s'inscrire dans cette longue tradition monarchique. À l'image des dieux, les pharaons ont brouillé les liens familiaux en pratiquant à l'occasion des unions incestueuses ou rituelles. Die Herausbildung der Schrift der hohen Kultur Altägyptens (= Orbis Biblicus et Orientalis 205). Au niveau de la famille royale, la règle successorale est la primogéniture illustrée par le mythe d'Osiris et son fils Horus. Cette auréole peut être interprétée comme les premiers rayons du soleil sur la terre. Sur une empreinte de sceau, Narmer, le premier roi de la Ire dynastie, est aussi désigné par l'épiclèse de Mén(y) qui signifie précisément « Celui qui établit / qui fonde (l'État) ». ». Il n'existe pas deux tombes royales semblable. Si le gouvernement de Pharaon est mauvais, s'il n'observe pas la Maât (la loi divine) alors le chaos-isefet prend le dessus, le malheur se répand et l'injustice règne en maître[73]. Ce dernier lui décrit une nation bouleversée par les troubles, les invasions et les dissensions. Face à la surpuissance du clergé d'Amon, la réforme atonienne, balbutiante sous Amenhotep III et paroxystique sous Akhenaton se termine par son abandon définitif dans un État largement désorganisé[30]. Ces nomes, d'abord territoires tribaux autonomes, sont devenus, sous les premières dynasties, des divisions régionales administrées par un fonctionnaire : le nomarque dont la charge est d'appliquer la volonté royale et les coutumes traditionnelles des anciens lignages[70]. Les sages égyptiens ont cependant eu une perception toute contraire de l'institution pharaonique. L'unification s'est probablement réalisée entre le règne du possesseur de la tombe U-j d'Abydos, peut-être Scorpion Ier, et le règne de Narmer (vers -3150).
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